Les Léonides
Romain Rolland

Les Léonides

Paris, Éditions du sablier, (15 février) 1928.
1 vol. (165 x 235 mm) de 205 p. et [2] f. et 20 planches. Broché.

Édition originale, illustrée de bois gravés de Lucien Boucher.
Un des 30 premiers exemplaires sur japon (n° 2), signé par l’auteur et l’artiste, avec la suite sur chine et le fac-similé d’une page manuscrite.

L’exemplaire est accompagné d’une chemise avec un titre autographe à l’encre violette « Romain Rolland – Les Léonides – annexes ».

Celle-ci contient :

– 14 feuillets d’épreuves avec corrections autographes ;

– un deuxième état de la suite, sur vergé ;

– 22 dessins originaux (mine de plomb, encre et aquarelle), sur vergé, contrecollés sur 10 feuillets ;

– un feuillet autographe (135 x 210 mm) d’une page manuscrite de Romain Rolland.

– une planche d’essai en couleurs.

Le Théâtre de la Révolution comporte huit pièces, qui en forment le cycle romanesque, cycle que Romain Rolland compara au rythme particulier de la vague, à l’image des différents épisodes d’une révolution, et qu’il écrivit dans le cours de quarante ans. Les Léonides, bien que datant de 1927, vient clore cet ensemble dont la publication s’achève avant la Seconde Guerre mondiale sans respecter l’ordre des volumes : Pâques-Fleuries (E.O. 1926) ; Le Quatorze Juillet (1902) ; Les Loups (1898) ; Le Triomphe de la Raison (1899) ; Le Jeu de l’Amour et de la Mort (1924), Danton (1900) ; Robespierre (1939) ; Les Léonides (1928).

Les Léonides, « écrites au milieu des années 1920 témoignent, précise Marion Denizot dans La Révolution mise en scène, du pacifisme de Rolland et du refus de toute violence dans le processus révolutionnaire ». Figure tutélaire de la non-violence – son livre sur Gandhi (1924) fait date -, Romain Rolland fonde avec Henri Barbusse le mouvement pacifiste Amsterdam-Pleyel (1933) qui s’engagera aux côtés de l’URSS pour lutter contre la montée des fascismes. Les dernières années de sa vie seront (secrètement) entachées par les lourdes déceptions que les procès de Moscou, puis le pacte germano-soviétique infligeront à sa conscience.

« Tout ce théâtre, je l’ai écrit, non pas seulement en auteur, mais en acteur qui prend part aux batailles sociales qu’il évoque » (Lettre à John Klein, 5 août 1934).

Très bel ensemble.

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