Paris, Flammarion, 1968-1970.
3 vol. (150 x 210 mm) de 296, 396 et 266 p. Brochés, non coupés.
Édition originale.
Un des 85 exemplaires sur vélin de Lana (n° 166).
La trilogie comprend : Le Cahier, Cent un coups de canon et L’Éléphant blanc.
Des guerres napoléoniennes jusqu’à l’aube du vingtième siècle : Henri Troyat, par le récit d’un jeune émigré français de haute naissance et celui d’un ancien serf et son maître pris dans le cataclysme provoqué par l’abolition du servage et se retrouvant à Paris, retrace ici un siècle d’histoire russe et explore, à travers deux suites romanesques et les destins paradoxaux de ses héros, « les rapports mystérieux d’affinités et de culture qui unissent par-delà les siècles et les régimes deux pays en apparence aussi dissemblables que la Russie et la France ».
« Avec cette abondance créatrice, cette conscience de bon ouvrier, cette méthode et régularité de travail fini qui font de lui un de nos deux ou trois romanciers les plus amples et les plus lus, Henri Troyat, à peine achevée la trilogie des Eygletière, a commencé une nouvelle fresque, qui aura pour titre les Héritiers de l’avenir (…). Le monde russe au début du règne d’Alexandre II est bien étudié, montré sous deux aspects : la vie des nobles et des moujiks à la campagne, et le climat intellectuel et moral à Moscou » (Pierre-Henri Simond, critique dans Le Monde du 11 mai 1968).
30841