Les Armoires vides
Annie Ernaux

Les Armoires vides

Paris, Gallimard, (5 mars) 1974.
1 vol. (120 x 185 mm) de 171 p. et [2] f. Broché.

 

Édition originale du premier livre de l’auteur. Il n’a pas été tirés de grands papiers.

Un des exemplaires poinçonnés du service de presse.

Premier jalon de l’oeuvre autofictionnelle d’Ernaux, Les Armoires vides constitue une matrice où s’élaborent les thèmes fondateurs de son écriture : la mémoire sociale, l’ascension scolaire, la honte de classe, et le corps féminin confronté à la norme. L’écriture y est déjà nerveuse, chargée d’élan romanesque, mais déjà traversée par une volonté de vérité brute. Le roman constitue le premier volet d’un triptyque autobiographique, qui sera suivi de La Honte (1997) et surtout de La Place (1983), qui reviendra sur la figure du père avec une sobriété plus affirmée.

À parution, Jacqueline Piatier en pressentait l’importance : « Un diable de bouquin ! Venu d’une inconnue. Encore un professeur, agrégée de lettres, mais qui sait dire et écrire et qui met le doigt sur une plaie. La sienne ? La nôtre ? C’est à débattre après avoir lu le constat du ravage qui ne doit rien à la littérature de constat. Un monologue intérieur vif, dru, véhément, dévide les images poétiques et sordides d’une enfance, d’une adolescence aboutissant à un déracinement. Un roman de formation donc, ou plutôt de déformation [dont] on ne sort pas indemne…» (Le Monde, 5 avril 1974).

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