Paris, Conquet, 1885.
1 vol. (130 x 195 mm) de XV, 140 [mal ch. 160] et [2] f. Demi-maroquin havane à coins, dos à nerfs ornés, filet dorés sur les plats, contreplats et gardes papier à décor, titre doré, tête dorée, date en pied (reliure signée de Bretault).
Édition illustrée par Jules Adeline.
Tirage limité à 500 exemplaires.
Un des 150 premiers exemplaires sur japon, non justifié, et offert : « à Monsieur Octave Uzanne, hommage de l’éditeur, L. Conquet ».
Il était une fois un collectionneur du nom de Gardilanne, qui avait réussi à convertir l’un de ses amis, Dalègre, à la passion de la faïence. Gardianne apprit un jour l’existence d’un violon de faïence. Il rêva d’entendre Paganini en tirer des sons aussi clairs que l’émail lui-même… c’est à partir de faits véritables et de personnages tout droit sortis de la réalité que Champfleury compose son Violon de faïence, récit d’une étrange histoire de collection et de collectionneurs.
Montés en tête : portrait de l’auteur par Paillet, daté de 1886, avec des coupures de presse extraite de « Un continuateur de Bernard Palissy » (in L’Hôtel Drouot et la curiosité, 1884-1885, p. 15), chronique tenue par l’ami de Champfleury, Paul Eudel, qui relate ici l’histoire ‘vraie’ du violon fabriqué en faïence.
Les violons de faïence de cette époque sont d’une grande rareté ; il en existerait seulement sept exemplaires conservés. Celui conservé au musée de Rouen est en faïence de Delft.
Bel exemplaire de belle provenance.
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