Le Vent Paraclet
Michel Tournier

Le Vent Paraclet

Paris, Gallimard, (20 avril) 1977.
1 vol. (140 x 205 mm) de 293 et [5] f. Broché.

 

Édition originale.

Un des exemplaires poinçonnés du service de presse.

Envoi signé : « Pour Maurice et Suzanne Genevoix en souvenir d’une si bonne visite. Ce 13 mars 1979. Michel Tournier ».

Le vent paraclet, c’est le souffle divin qui entoura les apôtres à la Pentecôte et qui leur permit de s’entendre et de se comprendre quelle que soit leur langue. On voit bien ce que souhaite en faire Michel Tournier : rendre compte de sa vie littéraire, depuis l’enfance à Saint-Germain-en-Laye jusqu’à sa retraite dans un presbytère de la vallée de Chevreuse, en composant un ouvrage à mi-chemin entre le récit autobiographique et l’essai, en six chapitres où son histoire se confond avec celle de ses livres et principalement ceux de sa trilogie romanesque (Vendredi ou les limbes du Pacifique, Le Roi des Aulnes, Les Météores).

Bon exemplaire de belle provenance : Genevoix avait participer à couronner, en 1967, le premier roman de Michel Tournier, Vendredi ou les Limbes du Pacifique. Le roman obtient le grand Prix de l’Académie Française par sept voix sur onze, dont celle de Maurice Genevoix qui fut un farouche défenseur du livre. Le prix couronne d’ordinaire un romancier qui a déjà fait ses preuves. Or c’est ici un premier roman, dont la maîtrise surprend les critiques. Le 21 décembre 1967, le secrétaire perpétuel prononcera à l’Académie française un discours dans lequel il célèbre « des symboles que je ne me chargerai pas d’expliquer, car le narrateur s’entend à brouiller les pistes, à cacher les mythes et les considérations philosophiques sous son goût de l’aventure de son observation de naturaliste ».

Suzanne Genevoix est associée à l’envoi ; c’est la seconde femme de Genevoix, qui, devenu veuf, l’épousa en 1943. Après la mort de Genevoix en 1980, elle travailla à la reconnaissance de son oeuvre, des pages combattantes de Ceux de 14 aux pages naturalistes et engagées sur la défense de la nature. Elle poursuivit cette tâche – avec sa fille Sylvie – jusqu’à sa mort en 2012, à l’âge de 101 ans.

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