Paris, Gallimard, (11 juillet) 1986
1 vol. (145 x 215 mm) de 367 p., [2], 1 et [1] f. Broché, non coupé, sous emboîtage de Julie Nadot.
Édition originale.
Un des 35 premiers exemplaires sur vélin pur chiffon (n° 20).
Envoi signé : « Pour Arlette et Maurice Alteirac, avec toute ma sympathie. A Paris, le samedi 17 janvier 1987. Pascal Quignard ».
Lorsque paraît Le Salon du Wurtemberg, Pascal Quignard a déjà beaucoup publié : trois « romans » chez Gallimard et quelques essais. Mais c’est bien avec ce Salon de Wurtemberg qu’il commence à être reconnu comme l’un des grands noms de la littérature française contemporaine. Le récit raconte, sur le mode chronologique, la vie d’un célèbre musicien qui, retiré dans la vaste propriété familiale, à Bergheim, dans le Wurtemberg, revoit son enfance, un univers déchiré entre deux langues, composé de chats, d’enfants, de vieilles demoiselles d’un raffinement d’un autre âge, puis sa vie d’homme, depuis la fin de son service militaire, en 1963, jusqu’en 1986. Comme un avant-goût, également, de Tous les matins du monde puisque l’histoire tumultueuse entre les deux héros des Matins, Marin Marais et Saint-Colombe, s’y trouve déjà esquissée et expressément citée.
Exemplaire en parfait état, avec dédicace strictement contemporaine et coffret à reprise de décor de Julie Nadot.
Bandeau éditeur conservé.
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