Paris, Gallimard, coll. « Le manteau d’arlequin », (6 mai) 1959.
1 vol. (115 x 180 mm) de 198 p. et [5] f. Veau, box et cuir fantaisie en camaïeu de brun, décor mosaïqué passant sur le dos, titre à l’oeser au dos, date en pied, contreplats assortis, gardes de veau bleu, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés, chemise et étui (reliure signée de C. Léonard).
Édition originale.
Un des 13 premiers exemplaires sur vélin de Hollande (n° 2).
De la bibliothèque Robert Moureau (ex-libris).
Tirée d’une nouvelle publiée en 1957 dans la revue Les Lettres nouvelles, Le Rhinocéros sera montée à Düsseldorf, en allemand le 31 octobre 1959, avant d’être jouée à Paris le 20 janvier 1960 sous le titre Rhinocéros (sans l’article), titre retenu pour les éditions postérieures, au théâtre de l’Odéon, mise en scène par Jean-Louis Barrault. À cette occasion, Ionesco rappelle que la pièce n’avait jusqu’alors été jouée que dans de petites salles, et que c’est là une première : « Barrault ne manque pas de courage en montant ma pièce dans un théâtre d’État » ! Du courage, et de l’intuition.
Le succès est immense. Rhinocéros est la première grande pièce de Ionesco, celle qui lui ouvrira les portes de tous les théâtres d’Europe et du monde.
Bel exemplaire en reliure signé de Christine Léonard, élève de Tchékéroul et de Micheline de Bellefroid à La Cambre, longtemps établie à Bruxelles. Une exposition lui a été consacrée en 1992 à la Bibliotheca Wittockiana. On trouve nombre de ses reliures dans les grandes collections belges (Hayoit, de Sadeleer, Moureau…).
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