Paris, Robert Laffont, (17 août) 1978
1 vol. (140 x 220 mm) de 218 p. et [2] f. Broché, non coupé.
Édition originale.
Un des 10 premiers exemplaires sur vergé de Hollande (n°3).
Grand Prix du roman de l’Académie française.
Voici ce qu’en dit le fils, Alexandre Jardin : “Je viens de lire Le Nain Jaune de bout en bout pour la première fois : depuis la mort de mon père, je n’y parvenais pas. Ce livre, ce miraculeux Nain Jaune, je me le gardais comme une bonne bouteille que l’on met à veillir au frais pour la boire en une grande occasion, histoire de fêter des retrouvailles.Je ressors groggy. Je tremble, comme si sa soif de père me torturait à mon tour.Pourquoi faut-il que nous ne réussissions à nous parler d’amour que par-delà les tombes ? Il y a sans doute de la pudeur dans tout cela ; j’y vois surtout une immense infirmité. Mais les grands livres ne sont-ils pas toujours des jambes de bois ?“
Pierre Assouline consacra en 1998 une importante et passionnante biographie à celui qui ” fut toute sa vie un homme de l’ombre, jusqu’au jour où son fils Pascal Jardin lui consacra un livre. Le nain jaune, c’était lui, Jean Jardin, conseiller du « prince » et éminence grise, un des personnages les plus énigmatiques que le véritable pouvoir, celui qui ne se voit pas, ait produit. Il n’avait jamais voulu écrire ses mémoires, malgré de nombreuses sollicitations, craignant d’en dire trop ou pas assez”. La place du père, la place des femmes, la formation autodidacte, le goût de la provocation, le parisianisme mondain, la veine populaire, l’ambition littéraire, la nostalgie du passé, l’appétit de modernité : la vie secrète d’un homme à l’entregent inouï.”.
Parfait état, tel que paru.
Le plus rare et le plus recherché des ouvrages de Pascal Jardin
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