Paris, Gallimard, (janvier) 2024.
1 vol. (125 x 200 mm) de 127 p. et [8] f. Broché, non coupé.
Édition originale.
Un des 60 premiers exemplaires sur vélin Rivoli (n° 12).
Ce livre est le dernier de Christian Bobin, dont il aura rédigé les dernières lignes sur son lit d’hôpital, après l’avoir commencé au Creusot, chez lui, en juillet 2022. Véritable texte testamentaire, « un recueil à la fois modeste, déchirant et joyeux, jamais mièvre. Un petit livre bien dans sa manière, succession de fragments qui tiennent à la fois du journal de bord et de la prose poétique. Pas un cliché, pas une ligne qu’aurait pu générer une intelligence artificielle. “L’écriture est un linge frais tendu sur un fil d’encre”, invente-t-il, par exemple, dans les premières pages. En bref, un miraculeux condensé posthume de Bobin » (Denis Cosnard, Le Monde des livres, février 2024).
« Trouvez-moi quelque chose de plus beau que l’écriture, bande de chiens ! » Il aurait pu y ajouter la lecture, celle qu’il convoque lui-même à la fin du Murmure : « Il faut entrer dans un poème quand le poète est mort. Sinon, cela fait trop de bruit, comme d’éclairer soudain le poulailler. »
Nous proposons par ailleurs une collection quasi-complète des œuvres de Christian Bobin en grands papiers : vous pouvez la découvrir ici.
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