Paris, Marie-Claude Billet, 1987.
1 vol. (250 x 320 mm) non paginé. En feuilles, couverture illustrée rempliée, chemise et étui éditeur.
Édition ornée de 56 compositions en couleurs d’Alexandre Galpérine reproduisant le fac-similé du manuscrit.
Tirage à 800 exemplaires sur arches satiné.
Envoi enrichi d’une composition originale et envoi signé : « Pour Michel Cail, affection et, que j’embrasse. Alexandre Galpérine ».
Il s’agit du dernier livre publié de René Char, par l’entremise de sa compagne d’alors, Marie-Claude de Saint-Seine, qui allait devenir sa femme quelques mois plus tard, en octobre 1987, et qui en rédige la préface : « ces pages se sont imprégnées tour à tour de nos hésitations et surprises, accordant à notre choix la chance d’une entente. Cette chance, patiemment acquise, c’est toute la beauté de ce livre : beauté des poèmes de Char, qu’ils aient déjà été forgés pour des recueils anciens ou qu’ils soient inédits, Nouvelles à la main, le Chant du bouvreuil…, beauté de la calligraphie du poète, haute et nette, aérienne et précise, s’inscrivant sur le blanc de la page avec l’aplomb d’une certitude ; beauté des gouaches de Galpérine qui proposent leur transparence et leur solidité terrienne dans l’espace même du texte écrit […]. Le Gisant mis en lumière est un livre d’amitié ».
C’est ensemble qu’ils ont élaboré Le Gisant mis en lumière, dans un rapprochement qui devait tout à la joie de faire œuvre commune, travail de compagnons : une œuvre unique et secrète, un dialogue d’où « les mots qui vont surgir savent de nous ce que nous ignorons d’eux ».
Bel exemplaire, offert par l’illustrateur à Michel Cail, père de Nadine Cail, qui fut la compagne du peintre.
De la bibliothèque Michel Cail (ex-libris et envoi).
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