Le Crabe-tambour
Pierre Schoendoerffer

Le Crabe-tambour

Paris, Grasset, (30 avril) 1976.
1 vol. (135 x 215 mm) de 332 p., [1] et 1 f. Broché.

Édition originale.
Un des 29 premiers exemplaires sur vergé de Lana (n° 11).

Du Delta tonkinois aux fjords de Norvège, des Maldives à Saint-Pierre et Miquelon, le roman de Pierre Schoendoerffer est un voyage au long cours. Ancien d’Indochine, le narrateur est un médecin de marine qui a rempilé sur le tard à bord d’un aviso de la Royale, chargé d’escorter les pêcheurs du Grand Nord. Partout le précède la trace d’un fabuleux personnage, son vieux camarade le lieutenant Willsdorff, dit « le Crabe-Tambour », que les vicissitudes de l’existence ont conduit de sa canonnière indochinoise au chalutier Damoclès, toujours accompagné d’un éternel chat noir.

Le Crabe-Tambour est sans doute le chef-d’oeuvre de Pierre Schoendoerffer. Au sortir d’une enfance itinérante au gré des postes occupés par son père, Georges Schoendoerffer, ingénieur de l’École centrale, Schoendoeffer rêve bien vite de devenir marin et, appelé pour son service militaire, intègre le Service cinématographique des armées et part en Indochine. Fait prisonnier en mai 1954 alors que son compagnon d’arme, le photographe Jean Péraud, est tué à à Diện Biên Phủ, il est libéré le 24 août 1954, après les accords de Genève. Démobilisé, il rencontre Joseph Kessel qui lui promet de l’aider : il lui présente Georges de Beauregard, pour tourner en 1956, en Afghanistan, un film que Kessel, a écrit : “La Passe du diable”. D’autres films suivront : “Ramuntcho” et “Pêcheur d’Islande” (deux adaptations de romans de Pierre Loti). En 1963, il écrit La 317e Section, qui devient en 1964 le film de fiction éponyme, proche du documentaire sur la guerre d’Indochine, pour lequel il obtient le prix du scénario au festival de Cannes de 1965.

Le Crabe-Tambour est écrit dix ans plus tard et paraît en 1976 aux éditions Grasset ; il reçoit le Grand prix du roman de l’Académie française. Il l’adapte lui-même l’année suivante, tournant pendant sept semaines sur un navire de guerre, l’escorteur d’escadre Jauréguiberry, pendant l’hiver dans l’Atlantique nord.

Sorti en novembre 1977, le film reçoit trois Césars en 1978.

Un titre d’une insigne rareté en grand papier.

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