Paris, Emile-Paul, (31 août) 1920
1 vol. (155 x 215 mm) de [9] f. Broché.
Édition originale.
Un des 500 exemplaires sur Mittneague-mil (n° 165 – après 7 exemplaires sur Chine et 49 sur vélin d’Arches).
« Ce toit tranquille, où marchent les colombes, entre les pins palpite, entre les tombes ; Midi le juste y compose de feux, La mer, la mer, toujours recommencée ! »
Ces vers comptent parmi les plus célèbres de la poésie française du XXè siècle. Qu’en dire ? Qu’ils paraissent à la N.R.F. en juin 1920, puis en volume, donc, et qu’il sera repris dans Charmes (1922). Ensuite, l’on pourra gloser sur l’obsédante musique du décasyllabe, l’image de Sète, les rivages de l’enfance, de la mythologie ou du cimetière Saint-Charles (qui prendre le nom définitif de cimetière marin en 1946). Sans se tromper, dire enfin qu’il s’agit de l’oeuvre la plus lyrique et la moins cérébrale de l’auteur, qui rend palpable, avec un art consommé de l’allitération, la sensualité du paysage, du soleil, de l’azur et de la mer.
Bel exemplaire.
G. Karaïskakis & F. Chapon, Bibliographie des Œuvres de Paul Valéry, 7 A.
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