Paris, Denoël, (29 septembre) 1975
1 vol. (145 x 210 mm) de 238 p. et [1] f. Bradel de demi-box turquoise à fine bande, titre à l’oeser, date en pied, plat de de papier japon orné d’un discret décor de pointillé, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée de Clara Gevaert, [2007]).
Édition originale.
Un des 20 premiers exemplaires sur arches (n° 13).
« Au vu des affichettes sacrées, les chauffeurs de taxi freinaient à mort, désenchevêtraient leurs clients emmêlés, les entraînaient à s’en jeter un, abandonnant leur véhicule au hasard sur la chaussée. » Bien qu’une telle assertion, extraite de ce livre, soit absolument impossible et que pour une fois la fiction dépasse la réalité – car personne n’a jamais remarqué une telle camaraderie des chauffeurs de taxi envers leur clients -, ce livre vivifiant est présenté comme un roman « chaleureux, truculent, farceur, gouailleur et capiteux ». Aux autres tristes sires qui n’y ont pas été sensibles, l’auteur écrivait encore dans les colonnes du Figaro, le 15 novembre 1975 : « (…) de grâce, laissez encore, gens tristes, couler dans sa robe cerise le vin des amis au fond des verres ».
Le lancement du livre avait pourtant de quoi séduire : on l’organisa dans les caves de Legrand, à Issy-les-Moulineaux… Une “Captain Beaujol’party” grandeur nature. Santé !
Peu fréquent et recherché en grand papier.
Les exemplaires en reliure à décor sont rares.
De la bibliothèque Jacques Culot (ex-libris).
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