Paris, Gallimard, (5 janvier) 1976.
1 vol. (140 x 205 mm) de 280 p. et [4] f. Broché, jaquette illustrée à rabats.
Édition originale. Premier tirage.
Exemplaire poinçonné du service de presse.
Envoi signé : « à Maurice Nadeau, en respectueux hommage (et avec mon remerciement retardé sur son jugement extrêmement exacte (sic) sur La vie est ailleurs). Milan Kundera. Paris, janvier 1976 ».
Bel exemplaire offert à Maurice Nadeau, qu’il remercie tardivement d’une critique donnée pour La Valse aux adieux, « (…), ce grand livre courageux où êtres et événements sont dépouillés de leurs apparences mensongères [et] agit sur le lecteur à la façon d’un jet de vitriol (…). Kundera ne peut pas croire que l’idéal d’émancipation doive aboutir à de nouveaux maîtres, plus cruels encore que les anciens. Ce désir, qui ne passe pas toujours avec la jeunesse, de ‘transformer le monde’, de ‘changer la vie’, faut-il le ranger au rayon des vieilles lunes ? (…) Transgresser notre condition ce n’est peut-être rien d’autre que de découvrir en nous les possibilités de la transgresser en commençant par nous rendre maître de tout notre territoire, avec nos propres forces. Cette leçon d’humanisme « aux relents d’individualisme réactionnaire », les Tchèques ne l’entendront pas de sitôt. Milan Kundera est interdit dans son pays. On croit lui avoir ôté le droit de parler » (Maurice Nadeau, Les Lettres nouvelles, n° 176).
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