La Pitié dangeureuse
Stefan Zweig

La Pitié dangeureuse

Paris, Grasset (Imp. Floch à Mayenne), 1939.
1 vol. (135 x 190 mm) de 303 p., [1] et 1 f. Maroquin aubergine à gros grain, dos lisse orné de six larges filets à froid, contreplats doublés de maroquin vieux rose, double garde de soie moirée violette et rose pâle, couvertures et dos conservés, chemise et étui moderne (reliure signée de G. H. Lillaz).

 

Édition originale de la traduction française par Alzir Hella.
Un des 7 premiers exemplaires sur japon (n° 2).

Cette représentation en miniature du monde habsbourgeois et de son écroulement au moment de la Grande Guerre est le seul roman de Zweig, qu’il termine de rédiger pendant son exil à Londres. Elle livre une analyse psychologique de l’inextricable mélange des sentiments idéalisés et des perversions du désir, et l’un de ses textes les plus poignants.

Zweig y décrit un amour qui se transforme en haine, pointant l’ambivalence des sentiments et les psychismes blessés qui trouvent dans le venin leur consolation. La société austro-hongroise, spectatrice hébétée, est le symbole d’une civilisation décadente, complaisante et incapable de résister à l’ivresse d’une dernière valse – fusse-t-elle tragique et irresponsable – et au spectacle d’une Première Guerre mondiale.

Très bel exemplaire établi à l’époque par le relieur suisse Lillaz.

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