Paris, Grasset, 1991.
1 vol. (115 x 120 mm). Broché.
Edition originale.
Premier tirage – pas de grands papiers.
Envoi signé : ” à Jean-Didier Wolfromm, en hommage de Philippe Muray “.
“Le Beau a toujours été une femme, quels que soient les prétextes idéalistes ou spiritualistes invoqués par les conceptions d’art successives en usage dans la civilisation. C’est pour représenter des femmes, des “Vénus”, que le réalisme a été inventé, qu’un système de représentation mentale de plus en plus raffiné a été élaboré (…) Et, de même que l'”idéal féminin” c’est toujours une fille aussi belle qu’intelligente, de même, en art, l’idéal c’est de la peinture aussi belle qu’intelligente. Donc Rubens. Je réalise, en somme, le souhait de Baudelaire critique d’art : transformer la volupté en connaissance.”
La Gloire de Rubens est le dernier livre publié par Muray chez Grasset, avant qu’il ne rejoigne Les Belles-Lettres : un tournant, puisqu’y seront notamment publiés L’Empire du bien, les Exorcismes spirituels et Après l’Histoire.
Bon exemplaire de belle provenance : ancien élève de l’École nationale supérieure des arts décoratifs, Jean-Didier Wolfromm devient critique littéraire au Magazine littéraire en 1977, à France-Soir et à L’Express. Collaborateur régulier du Masque et la Plume sur France Inter, il a reçu le Prix interallié pour Diane Lanster, en 1978.
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