Paris, Gallimard, (26 août) 1987.
1 vol. (140 x 205 mm) de 205 p., [1] et 4 f. Broché.
Édition originale dont il n’a pas été tiré de grands papiers.
Envoi signé : « Pour Sylvie Genevoix [La Girafe] esquisse un pas de deux. Sympathies. Marie Nimier ».
Tout commence sous le signe d’Edmond Rostand : « Il n’est de grand amour qu’à l’ombre d’un grand rêve » : c’est une fable sans morale, joyeusement malsaine, et qui s’enfonce dans le fabuleux comme un gamin dans ses lunes, depuis le zoo de Vincennes à la Bibliothèque nationale en passant par le Musée d’Histoire naturelle.
Deuxième livre de Marie Nimier, La Girafe marque son entrée dans le monde des Lettres ; le roman figure sur la liste du prix Goncourt, parmi les 3 derniers finalistes de cette année-là. Ce sera finalement La Nuit sacrée de Tahar Ben Jelloun qui sera récompensé, contre Nimier et Les Roses de Pline d’Angelo Rinaldi.
Bel exemplaire de belle provenance éditoriale : Sylvie Genevoix, journaliste au Figaro et à L’Express, fut directrice littéraire aux éditions Albin Michel où elle était entrée en 1992. Elle est la fille de l’auteur de Raboliot et de Ceux de 14, le romancier et académicien Maurice Genevoix.