La Conversion d’Alceste
Georges Courteline

La Conversion d’Alceste

Paris, Ernest Flammarion, 1904.
1 vol. (130 x 190 mm) de 36 p. Bradel maroquin noir à grains longs, titre doré en long, fleuron, tête cirée, date en pied, couvertures conservées (reliure signée de Franz).

 

Édition originale.
Un des 20 premiers exemplaires sur vergé de hollande, justifié à l’encre (n° 3).

Envoi signé : « À M. Jules Claretie. En témoignage de mes sentiments affectueux et de ma profonde reconnaissance G. Courteline ».

Cette comédie de Courteline est représentée pour la première fois au Théâtre-Français le 15 janvier 1905 : elle se veut une suite du Misanthrope de Molière, écrite dans le même style, en alexandrins. Elle est d’abord publiée dans la revue l’Illustration théâtrale du 28 janvier 1905.

Saluée par la critique : « Cette petite pièce à ravir tous les lettrés […] a été très vivement enlevée par M. Mayer en Alceste. L’auteur a supposé, sans beaucoup de vraisemblance, à lui parler sans fard, mais, du reste, rien n’est plus permis que cette liberté, qu’Alceste s’est converti, ou plutôt, bien plutôt, a tâché de se convertir. Il s’est juré à lui-même de chercher toujours le bon côté des choses ; il s’est promis d’être aimable en société et indulgent aux travers des hommes ; et enfin il a épousé Célimène en retirant le fameux ultimatum qu’il avait prétendu lui imposer : se retirer dans une solitude et “renoncer au monde” » (Émile Faguet, Propos de théâtre, IVe série, 1907).

Jules Claretie, en tant qu’administrateur de la Comédie-Française à partir de 1885, a joué un rôle crucial dans le soutien et la promotion des oeuvres de Courteline. Il a notamment facilité la mise en scène de certaines de ses pièces, contribuant ainsi à leur succès, dont celle de La Conversion d’Alceste.

Laquelle retient par ailleurs l’attention des bibliophiles, puisque la « Société des XX » la choisit pour être la première pièce qu’elle éditera. Elle est imprimée sur les presses de l’Imprimerie Nationale, avec deux états d’un frontispice, à l’imitation des originales de Molière pour le format, les papiers, la typographie, les fleurons, le frontispice et même l’orthographe, établie dans une reliure de vélin à rabats.

Ces deux tirages – celui de Flammarion et celui pour « Les XX », à 20 exemplaires chacun -, constituent le tirage de tête du texte.

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Vendu
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