Paris, Flammarion, (juillet) 2010.
1 vol. (135 x 220 mm) de 428 p., 1 et [1] f. Broché.

Édition originale – premier tirage.

Envoi signé :

« Pour Tina, il n’est pas impossible que vous aimiez ce livre. Michel Houellebecq ».

Le personnage principal de La Carte et le Territoire de Michel Houellebecq pourrait être le chauffe-eau – celui qui tombe en panne le 15 décembre. La vie des uns ou des autres, pas davantage que l’art contemporain, ne sont ni le sujet ni le motif du livre, mais la fin de l’âge industriel en Europe ; la gloire du capitalisme, son achèvement : Houellebecq décrit comment une très mauvaise articulation du progrès technique et du progrès humain font de ce que nous croyons être des avancées le tombeau de notre humanité.

Un « monde comme supermarché et comme dérision », où Houellebecq, paraphrasant Schopenhauer, « croi[t] en avoir à peu près fini avec le monde comme narration – le monde des romans et des films, le monde de la musique aussi. Je ne m’intéresse plus qu’au monde comme juxtaposition – celui de la poésie, de la peinture » (La Carte et le Territoire, p. 259).

Sans doute l’un des romans les plus maîtrisés et les plus aboutis de l’auteur.

Le tirage en grand papier ne sera réalisé qu’au mois d’août.

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