Paris, Librairie Arthème Fayard, 1941.
1 vol. (125 x 190 mm) de 218 p., [1] et 1 f. Maroquin citron, jeux de filets à froid et dorés sur les plats et pièce de maroquin noir en décor, dos lisse avec rappel du décor, titre doré, encadrement intérieur du même maroquin, doublure et gardes de moire vert sapin, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés, boîte-étui de toile bleue moderne (Pierre Legrain – J. Anthoine Legrain).

Édition originale.
Un des 20 premiers exemplaires sur hollande (n° 16).

Colette composa Julie de Carneilhan au début de l’Occupation, en janvier 1941, tandis qu’elle donnait des articles à plusieurs journaux et magazines, et avant qu’elle ne décide de quitter Paris. Le texte paraît d’abord en feuilleton dans Gringoire pendant l’été 1941, puis en volume au mois d’octobre. L’intrigue est celle d’une aristocrate de la campagne, Julie de Carneilhan, divorcée après avoir été l’épouse d’un homme politique coureur de jupons, le comte d’Espivant. Ce dernier proposera à Julie de participer à une déloyale opération financière aux dépens de la nouvelle madame d’Espivant, une jeune et jolie juive épousée pour sa richesse.

Très belle reliure à décor symétrique parfaitement exécutée par Jacques-Anthoine Legrain d’après une maquette de Pierre Legrain.

Exemplaire de choix.

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