[Nice], Collection des Iles des Lérins, s.d. [février 1948] et [avril 1948].
2 vol. (125 x 185 mm) et (120 x 160 mm), non paginés. Brochés.

Éditions originales.
Les deux premières publications d’Hervé Bazin.

Tirage à petit nombre, non précisé, pour Jour.
D’après la correspondance avec l’éditeur, le tirage prévu est de 450 exemplaires, dont quelques exemplaires de luxe.

• Un des 7 exemplaires sur bristol pour Jour (seul grand papier, n° 4).
  Envoi signé : « Et le jour sorti de la nuit, ainsi que lui, je marche à mon aurore. Mais je n’oublierai pas les compagnons de ma nuit. Hervé Bazin. 13.2.48. Pour Olga Moreau »

• Tirage unique à 200 exemplaires pour Iris.
  Un des 168 sur vélin satiné (n° 39).
  Envoi signé : « A Dominique Combette, hommage de l’auteur, Hervé Bazin. 4 mai 48 ».

Rares plaquettes, les deux première de l’auteur, avec envois strictement contemporains ; Bazin reçoit pour la première, le prix Apollinaire, en 1947. Un tirage de tête, à seulement 7 exemplaires, a donc été réalisé pour cette dernière, dont nous n’avons en tout croisé que deux autres exemplaires (deux tirages courants). Cette publication, pour des raisons qui nous échappent, est d’une insigne rareté.

Bazin avait fondé un an plus tôt une petite revue poétique “La Coquille”, dans laquelle les poèmes paraissent. C’est à leur lecture que le prix Apollinaire lui est décerné, le 31 décembre 1947, lui permettant l’édition en volume. Imprimé en février, la couverture et la page de titre mentionnent cet accessit.

Il publie le second volume deux mois plus tard, en avril. Et deux mois plus tard encore, aidé par Paul Valéry, son premier roman, Vipère au poing – qui est déjà annoncé au verso de la couverture d’A la poursuite d’Iris – est publié, chez Grasset. Sa carrière est dès lors définitivement lancée.

En 1971, les textes des deux plaquettes seront regroupés pour reparaître au Seuil.

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