Histoire d’un fonctionnaire
Paris, Gallimard, (16 septembre) 1984.
1 vol. (140 x 205 mm) de 385 p., [2] et 3 f. Broché.
Édition originale.
Envoi signé : « Pour Madame Sylvie Genevoix avec le meilleur hommage d’André Dhôtel ».
Roman tardif d’André Dhôtel, Histoire d’un fonctionnaire est une méditation douce et ironique sur la vie ordinaire, celle d’un homme sans éclat apparent, pris dans les mécanismes administratifs et les glissements de sens du quotidien. Dhôtel poursuit ici son art singulier de la dérive existentielle, où la banalité révèle bien des mystères de la vie : comme dans Le Pays où l’on n’arrive jamais, le monde est perçu dans ses plis invisibles.
Bon exemplaire de belle provenance : Sylvie Genevoix.
Figure littéraire discrète mais influente, cette dernière entame, après des études de lettres classiques à la Sorbonne, une carrière dans l’édition. Elle débute chez Plon comme attachée de presse aux éditions 10/18, puis coordonne les services littéraires chez Plon-Perrin-Julliard, devenant directrice littéraire chez Julliard. De 1992 à 2005, elle sera directrice littéraire chez Albin Michel, avant d’être nommée au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), où elle oeuvre pour le développement des télévisions locales et l’accessibilité des programmes aux personnes handicapées. Elle présidera par ailleurs, toujorus au CSA, la Mission langue française et francophonie. Sylvie Genevoix a grandi aux Vernelles, la demeure familiale acquise par son père Maurice Genevoix en 1927. Elle y développa un profond attachement à la Loire et à la mémoire familiale, qu’elle évoquera dans La maison de mon père (2001).
