Paris, Flammarion, 1961.
1 vol. (210 x 300 mm) de 327 p. Cartonnage éditeur et jaquette illustrée.

Édition originale.
Envoi signé : « Pour Romain Gary [Henri Rousseau] ou ‘Les racines de la peinture’ avec l’admiration vraie de Dora Vallier. »

Nombreuses reproductions en noir et contrecollées en couleurs, reprenant l’essentiel de l’œuvre et de la vie d’Henri Rousseau, dit le Douanier Rousseau. Ce dernier a renouvelé l’inspiration exotique ou patriotique de la fin du XIX^e siècle que Gary décrira notamment dans la trilogie Frère Océan. Le douanier Rousseau apparaît dans L’Angoisse du Roi Salomon, une seule fois : ce dernier roman publié par Gary sous le nom d’Émile Ajar, dont la rédaction a débuté en 1976 et s’est interrompue au profit de Pseudo, rassemble tous les motifs brassés au cours des dernières années d’écriture, ceux de la vieillesse, de la mort inéluctable, du combat vers l’avant, de l’humour et de la dérision comme armes de survie. Le peintre apparaît au détour d’une phrase qui caractérise Jean, l’autodidacte consciencieux qui fait ses recherches dans les dictionnaires : « Chuck dit que je suis le douanier Rousseau du vocabulaire, et c’est vrai que je fouille les mots comme un douanier pour voir s’ils n’ont pas quelque chose de caché. »

Bel exemplaire offert par Dora Vallier de son ouvrage, paru un an après la parution des Racines du ciel auquel sa dédicace fait écho.
Un manque au deuxième plat de la jaquette.

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