[Paris, 18 juillet 1887].
Épreuve sur papier albuminé à partir d’un négatif verre au collodion, contrecollée sur carton (340 x 440 mm).
Épreuve originale.
La construction de la tour Eiffel en plein coeur de Paris, à l’occasion de l’Exposition universelle de 1889, va imposer l’évidence de la photographie comme moyen privilégié pour la représentation de l’architecture métallique. Depuis le 28 janvier 1887 – date à laquelle commencent les travaux de fondation – et jusqu’à la fin du montage, le 31 mars 1889, le chantier fait l’objet de maints reportages photographiques.
Louis Emile Durandelle, qui est déjà l’auteur – entre autres – des photographies du chantier de l’Opéra Charles Garnier de Paris, se mit à l’ouvrage dès le début de l’année 1887 avec une série de planches, prises à distance, scrupuleusement datées, qui témoigneront de la rapidité du montage. À travers ses prises de vues frontales, parfois structurées par des entrelacs, des triangles, des pyramides, Durandelle témoigne de son intérêt quasi exclusif pour les formes. Si les prises de vues précoces sont assez nombreuses, celles où figure Gustave Eiffel sont nettement plus rares.
Dates et numéros de référence dans le négatif en bas à droite. Le Fonds Eiffel du Musée d’Orsay possède un tirage identique (n° PHO 1981-125-9 b), par don de Solange Granet, descendants de Gustave Eiffel, qui regroupe 15 tirages de Durandelle sur le sujet.
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