Paris, Gallimard, (7 mai) 1962.
1 vol. (120 x 190 mm) de 266 et [3] f. Broché.
Édition originale.
Un des 65 exemplaires sur vélin pur fil (n° 76).
« J’ai trouvé le titre de ce recueil de nouvelles dans Les Promenades sentimentales au clair de lune de Sacha Tsipotchkine : ‘L’homme (…) un jour, il se fera ! Un peu de patience, un peu de persévérance : on n’en est plus à dix mille ans près…’ Pour l’instant, l’homme n’est qu’un pionnier de lui-même… Gloire à nos illustres pionniers ! Il n’y a pas eu préméditation de ma part : en écrivant ces récits, je croyais me livrer seulement au plaisir de conter : mes démons familiers m’ont une fois de plus empêché de partir en vacances ».
Ne cherchez pas Les Promenades sentimentales au clair de lune de Sacha Tsipotchkine : l’écrivain et son livre ne sont que le fruit de l’imagination fertile de Gary. Le recueil est composé de seize nouvelles, certaines inédites, d’autres déjà publiées en volume : « Les oiseaux vont mourir au Pérou », « Le Luth » (publié sous le titre « Ainsi s’achève une journée de soleil » dans La Table ronde, juin 1954), « Un humaniste » (paru sous le titre « Les belles natures » dans Preuves, février 1958), « Décadence », « Le faux », « Les joies de la nature », « Noblesse et grandeur », « Citoyen pigeon » (Le Cadran, 1945), « Une page d’histoire », « Le Mur » (simple conte de Noël, dans Preuves, février 1958), « Tout va bien sur le Kilimandjaro » (Le Cadran, 12, 1945), « Je parle de l’héroïsme » (« Je rencontre un barracuda », dans Elle, 23 mars 1956), « Les Habitants de la Terre » (Revue de Paris, janvier 1951), « J’ai soif d’innocence » (« Je rêve d’innocence », Elle, 30 avril 1956), « La plus vieille histoire du monde » (Preuves, mars 1962) et « Gloire à nos illustres pionniers ». La première et l’avant-dernière ont été rédigées pendant le séjour bolivien.
Un recueil important de Gary.
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