Paris, Gallimard, (7 mai) 1962.
1 vol. (115 x 185 mm) de 266 et [2] f. Bradel demi-maroquin orangé à coins à encadrement, dos lisse, titre doré, couvertures et dos conservés, chemise, étui bordé (reliure signée de M. Mouillac).
Édition originale.
Un des 65 exemplaires sur vélin pur fil (n° 43).
C’est le seul recueil de nouvelles de Romain Gary, qui mettra en film en 1968 la première, « Les oiseaux vont mourir au Pérou ». « J’ai trouvé le titre de ce recueil de nouvelles dans Les Promenades sentimentales au clair de lune de Sacha Tsipotchkine : ‘L’homme […] un jour, il se fera !’ Il n’y a pas eu préméditation de ma part : en écrivant ces récits, je croyais me livrer seulement au plaisir de conter : mes démons familiers m’ont une fois de plus empêché de partir en vacances ». Ne cherchez pas Les Promenades sentimentales au clair de lune de Sacha Tsipotchkine : l’écrivain et son livre ne sont que le fruit de l’imagination fertile de Gary !
Le recueil est composé de seize nouvelles : « Les oiseaux vont mourir au Pérou », « Le Luth », « Un humaniste », « Décadence », « Le Faux », « Les Joies de la nature », « Noblesse et grandeur », « Citoyen pigeon », « Une page d’histoire », « Le Mur », « Tout va bien sur le Kilimandjaro », « Je parle de l’héroïsme », « Les Habitants de la Terre », « J’ai soif d’innocence », « La Plus vieille histoire du monde » et « Gloire à nos illustres pionniers ». La première et l’avant-dernière ont été rédigées pendant le séjour bolivien.
De la bibliothèque Jean E. Leclercq (ex-libris).
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