S.l., 1956.
Encre et pyrogravure (?) sur 1 écorce de bouleau peinte au recto (125 x 65 mm).
Poème-objet sur écorce de bois, signé et daté par le poète « R. Char. 1956. »
« Paris est aujourd’hui
achevé. J’y vivrai. Mon bras
ne lance plus mon âme
au loin. J’appartiens.
R.C. »
Ce court poème est le premier extrait de la suite poétique « Neuf merci pour Vieira da Silva » , parue en 1957 dans La Bibliothèque est en feu et autres poèmes. Le manuscrit du poème, offert à Pierre Bérès, était daté de 1955 et ce poème-objet a été réalisé par Char l’année suivante.
Ce dernier réalisa plusieurs autres objets de ce type, sur des écorces de bois ou des galets.