[circa 1947].
3 lignes en 1 f. (70 x 54 mm). encre bleue sur papier. l’encre + avec une reproduction photographique tirée de Citizen Kane.
Mot autographe signé : « for Siska, all good wishes, Orson Welles ».
Joints :
L’édition originale de la première biographie consacrée à Orson Welles, par Roy Alexander Fowler et publiée à Londres par Pendulum, quelques semaines après la sortie de Citizen Kane à Paris, en juillet 1946 + une reproduction photographique tirée du film.
Une lettre dactylographiée, adressée à Orson Welles par un professeur de la Sorbonne qui sollicite le réalisateur pour une rencontre avec ses étudiants, à l’occasion du passage du cinéaste à Paris, en 1947. Welles vient de terminer le tournage de Macbeth aux États-Unis et, suivant la méthode rodée avec La Splendeur des Amberson, il choisit de monter le film à l’étranger – en l’occurrence à Paris. L’escapade est aussi fiscale et politique : Welles fuit l’IRS américain et les chasseurs de sorcières du maccarthysme déterminés à lui faire payer son soutien appuyé aux causes de gauche. Il restera vingt ans sans revoir les États-Unis.