Paris, Gallimard, (23 mars) 1972.
1 vol. (140 x 205 mm) de 372 p. et [3] f. Broché, non coupé.
Édition originale.
Un des 45 exemplaires sur vélin pur fil (n° 33).
Sur fond de quête identitaire, Gary fait état de blessures intimes, interrogeant en filigrane l’identité de cet espace communautaire balbutiant pour lequel il annonce la fin de la culture, « soluble dans l’économie de marché » : l’Europe, « enfin, dans la mesure où elle veut dire quelque chose, c’est avant tout l’apartheid : la culture d’un côté, la réalité sociale de l’autre […]. Elle n’a jamais su devenir ce qui aurait pu la faire naître : une concrétisation vécue de son imaginaire. »
Un roman fascinant, massacré par la critique à sa parution. D’aucuns laissent entendre que ce roman détermina Gary à opter ensuite pour le pseudonyme d’Ajar. Interrogeant en filigrane l’identité même de l’Europe, Gary dénonce en prophète la dissolution de sa culture dans l’économie de marché.
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