Paris, Les Éditions de la Belle Page, (18 janvier) 1929.
1 vol. (155 x 200 mm) de 100 p., [4] et 1 f. Broché, à toutes grandes marges, non coupé.
Édition originale.
Portrait de l’auteur en frontispice par Picasso, ici en 3 états supplémentaires sur chine dont celui du cuivre barré.
Un des 15 premiers exemplaires sur japon (n° 1).
C’est dans la gazette Les Marges de son ami Eugène Montfort – sous le pseudonyme de Louise Lalanne – qu’Apollinaire s’intéresse à ses contemporaines : Judith Gautier, Anna de Noailles, Renée Vivien ou encore Colette.
D’autres chroniques seront ensuite rédigées, cette fois sous son nom, dans Les Marges toujours, au début des années 1910. Elles seront réunies dix ans après la mort du poète, aux Éditions de la belle page, dans la « collection des Contemporains pittoresques », selon le titre initial de ces chroniques dans la revue : Jarry, Moréas, Ernest La Jeunesse, Mendès, Ponchon, « où se reflète sa curiosité des êtres exceptionnels, hors-série, constituant par eux-mêmes une sorte de preuve de ce qu’il y a de richesse et d’infinie diversité dans l’espèce humaine. »
Seuls les exemplaires sur japon contiennent le portrait en plusieurs états. Ce portrait caricature de Picasso a connu plusieurs variantes, que l’artiste nomma « Don Guillermo Apolliner » pour la plus ancienne (1906), dans un des carnets de dessins, aujourd’hui conservé par le Musée Picasso de Barcelone.
30430