Paris, Gallimard, (5 mai) 1933.
1 vol. (115 x 185 mm) de 402 p., [1] et 2 f. Demi-maroquin noir à petits coins, plats papier glacé orange, dos mosaïqué, titre doré, tête dorée, couverture et dos conservés (reliure signée de P.-L. Martin, 1966).
Édition originale.
Un des 209 exemplaires sur vélin pur fil (n° 75) – seul tirage en grand papier après 40 exemplaires réimposés in-quarto Tellière : 1 sur Chine et 39 sur vergé pur fil.
Envoi signé : « Pour Monsieur Pierre Consten, avec les sentiments de sympathie d’André Malraux, 1973 ».
Dans sa déclaration officielle, l’écrivain, âgé de trente-deux ans, indique : « Il est d’usage, après tout prix littéraire, d’expliquer par quoi et comment le livre qu’on a écrit doit plaire à tous. Je désire qu’il n’y ait aucune équivoque sur le mien. J’ai essayé d’exprimer la seule chose qui me tienne à coeur et de montrer quelques images de la grandeur humaine. » Le prix Goncourt est décerné, au quatrième tour de scrutin, à André Malraux par cinq voix contre trois voix à Charles Braibant pour Le roi dort, une voix à René Béhaine pour La Solitude et le Silence et une voix à Paul Nizan pour Antoine Bloyé.
Les dédicaces sur des exemplaires en grands papiers sont rares.
Très bel exemplaire, soigneusement établi par Pierre-Lucien Martin.
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