Colette en chasse de Longfellow !

Boris Lipnitzki, Colette

Colette en chasse de Longfellow !

[Paris, 1927].
Photographie originale, avec mot autographe au verso.
Légende moderne à l’encre : “photographie originale de Liptniztki représentant Colette entre Paul Poiret et sa femme”


Mot autographe signé au verso
:

Horreur ! une édition de 1886 ! Cher Monsieur, je ne veux ‘Evangéline’ que dans l’édition que je vous ai décrite (date approximative: entre 1860 et 1875. Peut-être avant). Bonne chance ! Colette”.

 

Colette est donc en chasse d’une édition rare, en tout cas ancienne, de Evangéline,  œuvre de Henri Woldworth Longfellow, publiée en français dans la Bibliothèque rose illustrée, en 1873. Sans doute un souvenir de lecture de Colette, qui souhaite ici retrouver un exemplaire original et pas une vulgaire réédition !

Contrairement à la légende manuscrite portée à l’encre sur le cadre, il ne s’agit pas de Denise, l’épouse de Paul Poiret, qui se trouve ici en compagnie du couturier et de Colette : ce cliché a été pris au café du Théâtre de l’Avenue, lors des représentations de La Vagabonde, en février 1927. On connaît une autre vue, plus large et moins artistique de ce moment, toujours par Lipnitzki. Ninon Gilles se trouve alors entre Poiret et Colette. Cette dernière, dans la propre adaptation de son roman parue en 1913, y joue le rôle de Renée Néré et fera ensuite, avec succès, une tournée de conférences, sur « L’envers et l’endroit du théâtre et du music-hall », elle achète une chatte, la future « Chatte Dernière », qui inspirera en partie le roman La Chatte (1933). Ninon Gilles est une actrice et comédienne, qui joua dans plusieurs films célèbres des années 20, dont les premières versions de Fanfan la tulipe ou Boudu sauvé des eaux.

Remarquable tirage d’un des plus grands photographe portraitiste de l’époque, Boris Lipnitzky (1887-1971), avec son timbre.

Né en Russie en 1887, ce dernier s’installe à Paris en 1921 : “Il monte un studio photographique et se lie rapidement au couturier Paul Poiret qui lui présente sa clientèle. Dès 1924, il publie dans Femina et Excelsior des modèles de Heim, Schiaparelli, Chanel, Rouff, des portraits de personnalités (Josephine Baker, Dulin, Artaud, Cocteau, Jouvet, Giraudoux, Anouilh, Michel Simon, Colette) et des reportages mondains. Boris Lipnitzki fréquente la colonie russe de Paris, visite les ateliers d’artistes et photographie les mises en scène de ballet et de théâtre, ainsi que les auteurs et les interprètes” (Agence Roger-Viollet).

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