Cocu, pendu et content
Marcel Jouhandeau

Cocu, pendu et content

Paris, Gallimard, (avril) 1960.
1 vol. (125 x 190 mm) de 227 p. et [3] f. Broché, à toutes marges, non coupé.

 

Édition originale.

Un des 10 premiers exemplaires d’auteur sur vélin bleu, justifié et signé.

Longue note en forme d’envoi signé : « Un écrivain engagé me semble porter casquette avec une étiquette au-dessus de la visière et rien ne m’est plus odieux que les uniformes. Appartenir à un parti ou être de parti pris, c’est à peu près la même chose. Il y a là un phénomène d’aliénation mentale ou morale. On est déjà au bord du fanatisme, de tous les maux le pire. Marcel Jouhandeau ».

Jouhandeau, on le sait, cultivait deux « viviers » dans lesquels il pêcha ses plus beaux spécimens : Elise, sa femme et Guéret, sa ville natale.

Les anecdotes consignées dans le présent recueil sont réparties selon cet ordre, en deux parties. La première, Galande, a trait au monde qui entoure sa vie conjugale, et plus particulièrement celui que lui inspire Mme Apremont, sa belle-mère. Quant à Chaminadour, titre de la seconde partie, elle puise dans le quotidien des guérétois ou de certaines régions creusoises. À propos de ce titre, Jouhandeau écrira, dans ses Carnets : « […] au moment de donner un nom à ma ville, à “la ville” de mes rêves et presque au monde, c’est son patronyme à elle (une de ses camarades de classe) qui m’est venu à l’esprit le premier : elle s’appelait Chaminadour. C’était une petite boulotte rousse, presque toujours habillée de vert. Elle jouait merveilleusement la comédie. »

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Vendu
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