Paris, Gallimard, (5 septembre) 1947.
1 vol. (120 x 195 mm) de 231 p., [1], et 1 f. Broché, non coupé, à toutes marges.
Édition originale.
Un des 13 premiers exemplaires sur pur fil, celui-ci un des 3 hors commerce (C), seul grand papier.
Ce tirage constitue le plus petit tirage pour un Simenon paru aux Éditions Gallimard.
C’est une nouvelle fois à La Rochelle et dans un village des environs que se déroule l’action du roman, rédigé à Glengarry House, dans le Nouveau-Brunswick, du 17 au 25 juin 1946. Il n’y rédige que deux romans : ce Clan des Ostendais et Au bout du rouleau.
Le manuscrit a été détruit par Simenon et il n’en existe ni dactylogramme ni aucune autre trace.
Le Clan des Ostandais est, avec Le Train, la seule œuvre de Simenon où apparaissent des références historiques à la Seconde Guerre mondiale : il raconte l’histoire d’Omer Petermans, un Flamand qui fuit Ostende par la mer, brave l’aviation et les mines allemandes à bord des cinq chalutiers sur lesquels il a embarqué ses biens, sa famille et celles de ses marins. À La Rochelle, les autorités locales réquisitionnent les bateaux, de sorte que toute la troupe est contrainte de s’installer à Charron, un petit village situé à dix-neuf kilomètres au nord. La suite ? La volonté de gagner à tout prix les falaises de l’Angleterre.
Un important roman dur de Simenon, lequel décrit une situation qu’il connaissait bien : l’afflux des réfugiés belges en France(Simenon avait été nommé responsable de l’accueil des réfugiés belges et organisera une vente de ses manuscrits au profit des prisonniers de guerre, en 1943).
Titre rare.
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