Brocéliande

Louis Aragon

Brocéliande

Neuchâtel, La Baconnière, « Les poètes des Cahiers du Rhône », n° III, (30 décembre) 1942.

1 vol. (145 x 190 mm) de 55 p., 1, [2] et 1 f. Broché, sous couverture rouge.

Édition originale. Un des 30 premiers exemplaires sur hollande (n° XIV). Portrait de l’auteur en frontispice par Henri Matisse.

À partir des légendes médiévales de Brocéliande, cette « forêt légendaire où les romans de la Table ronde faisaient vivre l’enchanteur Merlin et la fée Viviane », Aragon donne une description de la situation à l’été 1942 d’une France, forêt pleine de monstres et de héros, « Brocéliande » où « les sorciers de Vichy et les dragons de Germanie avaient donné à toutes les paroles une valeur incantatoire pervertie, rien ne s’appelait plus de son nom, et toute grandeur était avilie, toute vertu bafouée, persécutée. » Y surgirent alors des chevaliers d’un type nouveau, les Résistants, « réincarnation de la légende dans l’histoire ». Le poème est diffusé dans la collection dirigée par Albert Béguin début 1943, sous la bannière « Dieu premier servy » que refusera Éluard pour Poésie et Vérité 1942 (cf. n° 20-21), puis paraîtra à Monaco dans En étrange pays dans mon pays lui-même.

25952

300 
Ce site utilise des cookies pour réaliser des statistiques anonymes de visites.
Ce site utilise des cookies pour réaliser des statistiques anonymes de visites.
Le site est en développement et des améliorations sont en cours. Nous nous excusons pour la navigation qui peut ne pas être optimale
Le site est en développement et des améliorations sont en cours. Nous nous excusons pour la navigation qui peut ne pas être optimale
This site is registered on wpml.org as a development site.