Paris, Denoël et Steele, 1935
1 vol. (130 x 205 mm) de 282 p. Broché, à toutes marges.
Édition originale.
Un des 10 premiers exemplaires sur vergé d’Arches (n° 5).
De son enfance malheureuse – ou plus exactement tragique – Luc Dietrich donna un récit d’une insigne beauté, qui fut en lice pour le Prix Goncourt. Ce livre doit beaucoup à Lanza del Vasto, qui prit le jeune homme, en mars 1932, sous son aile. Il ne se quittèrent plus. Durant douze années, les deux hommes entretiennent une intense amitié littéraire et une correspondance suivie, concrétisée en 1942 dans Dialogue de l’amitié, une magnifique conversation sur le style et l’époque qu’ils traversent.
Bouleversé par la mort de René Daumal (le 21 mai 1944), Luc Dietrich décide de fuir Paris pour rejoindre sur le front un docteur de ses amis, Hubert Benoit. Pendant quinze jours, il réconforte et soigne les blessés : le débarquement approche. Le 10 juin 1944, pris dans un bombardement à Saint-Lô, il est touché au pied : une blessure légère, mais qui s’infecte. De santé fragile, Dietrich est gagné par l’hémiplégie, puis la gangrène. Il meurt le 12 août 1944, une semaine avant la libération de Paris.
Un des grands romans de l’entre-deux guerres.
Très bel exemplaire, à toutes grandes marges, entièrement non rogné.
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