Paris, Julliard, (11 mars) 1966.
1 vol. (130 x 195 mm) de 255 p. Bradel papier bois imitation écorce, dos lisse, pièce de titre, couverture et dos conservés (reliure signée de Goy & Vilaine).
Édition originale.
Exemplaire du service de presse.
Envoi signé : « à Marcel Jouhandeau, en souvenir d’anciennes rencontres et en très particulier hommage. Jean d’Ormesson ».
Au revoir et merci, qui paraît en 1966 chez Julliard, n’est pas un roman – c’est le quatrième ouvrage publié de d’Ormesson -, mais un premier essai autobiographique : « Trente-sept ans, bourgeois, vie sexuelle normale, plus d’argent que la moyenne, bonne santé, bonnes études, ni beau ni laid, un certain appétit pour la gloire, à défaut pour la publicité. » Écrire ses mémoires avant quarante ans peut sembler présomptueux, surtout lorsque l’on n’a presque rien à dire – en apparence – de soi et que l’on confesse avoir peu de mérite et de talent. Il n’empêche : avec humour, fausse modestie, sarcasme et auto-dérision – tout en mourant d’envie, ce qu’il confie à demi-mots, de connaître le succès -, d’Ormesson pose – se pose – les questions vitales : l’homme, sa vie, son oeuvre, ses amours, son argent, et Dieu -, soutenues avec volonté et constance. Le but : le devoir d’y voir un peu plus clair dans l’homme d’aujourd’hui.
Bel exemplaire de belle provenance, bien établi par Patrice Goy.
18867