Arcimboldo
Roland Barthes

Arcimboldo

Milan, Franco Maria Ricci, 1976

1 vol. (235 x 350 mm) de 175 p., cartonnage éditeur pleine toile noire, plat illustré, boite de toile noire, dos carré, titré à froid.

Édition originale. 

Tirage limité à 3000 exemplaires sur vergé bleu (n° 623), signé par l’éditeur. 

Le texte de Roland Barthes, qui avait donné trois ans plus tôt une première collaboration à Franco Maria Ricci avec Erté (cf. n°251) éclaire à merveille l’oeuvre de Giuseppe Arcimboldo, le maître incontesté de tous les peintres oeuvrant dans la sphère du bizarre, célèbre pour ses «têtes composées», assemblages de végétaux, d’objets ou d’animaux… 

Barthes lit la peinture fantastique du peintre italien Arcimboldo comme un texte avec ses figures de style, sa rhétorique: «Un coquillage vaut pour une oreille, c’est une Métaphore. Un amas de poissons vaut pour l’Eau, dans laquelle ils habitent, c’est une Métonymie. Le Feu devient une tête flamboyante, c’est une Allégorie. Tout signifie et cependant tout est surprenant. Arcimboldo fait du fantastique avec du très connu : la somme est d’un autre effet que l’addition des parties : on dirait qu’elle en est le reste. Il faut comprendre ces mathématiques bizarres : ce sont des mathématiques de l’analogie. (…) Si vous regardez l’image de près, vous ne voyez que des fruits et des légumes ; si vous vous éloignez, vous ne voyez plus qu’un homme à l’oeil terrible, au pourpoint côtelé, à la fraise hérissée (l’Eté) : l’éloignement, la proximité sont fondateurs de sens .»

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