Paris, Flinker, (30 septembre) 1948
1 vol. (145 x 230 mm) de 219 p. Broché, non coupé, chemise et étui demi-maroquin rouge (reliure signée de Gauché).
Édition originale de la traduction française, donnée par Pierre Jundt.
Un des 60 premiers exemplaires sur vergé (n° 9).
Il est signé par Thomas Mann.
Exemplaire de Georges Pompidou (avec ex-libris).
Thomas Mann avait été chargé pendant la guerre d’une émission radiophonique mensuelle à destination du peuple allemand. Dès 1946, ces allocutions sont traduites en français, et longuement préfacé par Edmond Vermeil, résistant et compagnon du général de Gaulle à Londres, spécialiste de l’histoire et de la civilisation allemandes à la Sorbonne, puis à Sciences-Po. Il voyait en Thomas Mann « le type accompli de l’Allemand qui, après nombre d’erreurs, a compris les exigences d’un ordre international nouveau ». L’on retrouve ici la plume qui s’en était pris depuis 1933 à Hitler. Sa propre préface, écrite à mi-parcours (1942) et présente en tête de l’édition, laissait entendre ses doutes : « Appeler un peuple à la révolte, ce n’est pas encore croire du fond du coeur qu’il en soit capable ».
Un texte important et méconnu de Thomas Mann.
Belle provenance du président Pompidou, avec ex-libris.
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