Paris, J. Baur, 1875.
1 vol. (130 x 205 mm) de 1 f., frontispice, 26 p., [1] et 1 f. Maroquin bleu, titre doré en long, large dentelle d’encadrement aux contreplats, double filet sur les coupes, tranches dorées, couverture conservée (reliure signée de M[arcelin] Lortic).
Édition originale, illustrée d’un portrait gravé à l’eau-forte par Frédéric Regamey.
Un des 10 premiers exemplaires sur chine.
Est ajouté un feuillet manuscrit donnant le collationnement de « Vers les saules », omis par Poulet-Malassis.
Né à Lillebonne en 1839, élève au collège de Bernay, puis gendarme – pas très longtemps -, Albert Glatigny devient ensuite ouvrier typographe à Pont-Audemer chez Alfred Canel, un avocat propriétaire du principal hebdomadaire de la ville. Celui-ci remarque vite les dispositions littéraires du jeune homme et l’encourage à écrire : une première oeuvre, Les Bourgeois de Pont-Audemer au XVIIe siècle, est imprimée par Canel, à quelques unités (un seul exemplaire connu). En passant par Alençon, Glatigny rencontre alors Poulet-Malassis, qui lui offre un recueil de vers de Théodore de Banville fraîchement imprimé : Les Odes Funambulesques. C’est la révélation pour Glatigny qui devient un « admirable rimeur et un forgeur de rythmes », sur le modèle de Banville à qui il dédiera son premier livre, Les Vignes folles, en 1860.
Marcelin Lortic reprend l’activité paternelle dans l’atelier familial de la rue de la Monnaie à partir de 1891, puis au 50 rue Saint-André-des-Arts, et enfin au 7 rue Guénégaud.
De la bibliothèque Delafosse.
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