S.l.n.d. [Edimbourg, circa 1988].
93 f., en copie de dactylographie. Sous coffret de Julie Nadot.

Traduction inédite par Alister Blyth : cet universitaire écossais, versé dans la littérature française, est l’un des contributeurs du New Oxford Companion to Literature in French (1995), dans lequel il rédige entre autres la notice consacrée à Romain Gary.

Alister Blyth est décédé en 2012, mais l’un de ses collègues, William Kidd, co-auteur avec lui de plusieurs travaux, a bien voulu nous apporter, grâce à l’entremise de Jean-François Hangouët, chercheur indépendant et grand spécialiste de l’œuvre de Gary, quelques précisions. Nous les remercions tous les deux pour ces éléments : « Vous saviez sans doute qu’il existe depuis 1978 une traduction du livre de Gary/Ajar par Ralph Manheim […] qu’Alistair estimait en deçà du niveau requis pour un ouvrage qu’il admirait depuis une première lecture vers 1982. C’était un excellent linguiste avec une très grande sympathie pour les personnages du livre et leurs difficiles existences quotidiennes, relevées d’humour et de débrouillardise. Je ne sais ni quand ou comment il décida d’entreprendre sa propre traduction dont il soumit le manuscrit à Penguin Books vers la fin de 1989 ou dans les premiers mois de 1990, sans les convaincre assez de ses mérites pour accepter de le publier. Que l’éditeur l’ait jugé pas assez différent de la traduction existante et/ou que le marché éventuel était trop mince pour rentabiliser une deuxième version, je n’en sais rien ».

Il est fort probable qu’Alistair Blyth ait par la suite communiqué cette version à Alexandre Diego Gary, qui l’aura conservée dans le fonds Gary où il était quand il a été cédé à Aristophil et au Musée des lettres et des manuscrits.

Provenance : Archives Gary.

30119