60 croquis pour les collections de mode

Kenzo Takada

60 croquis pour les collections de mode

S.l.n.d. [1990-2000]. 

60 croquis originaux (210 x 280 mm), à l’encre, feutre, mine de plomb ou aquarelle. 

En feuilles, dans un coffret-boîte à rabats signé de Julie Nadot. 

 

Réunion de 60 croquis et dessins de mode pour les dernières collections, réalisés entre 1990 et 2000, date de son départ de la marque Kenzo. 

 

L’histoire de Kenzo Takada est celle du premier créateur japonais qui réussit à s’imposer dans l’univers de la mode parisienne. Né en 1939 à Himeji au Japon, Kenzo s’intéresse très tôt à la mode. S’opposant au choix de ses parents de poursuivre des études littéraires, il s’inscrit au Tokyo’s Bunka Fashion College, école de mode réputée dont il sera l’un des premiers étudiants masculins admis dans la filière mode et textile. En 1965, il quitte son pays pour poursuivre son rêve dans la capitale mondiale de la mode : Paris. « Chaque mur, chaque coin de ciel et chaque passant de la ville m’inspire pour imaginer mes collections », disait Kenzo Takada à propos sa ville d’adoption. Il s’y était installé pour apprendre des plus grands, avec l’idée de rentrer ensuite au Japon. Amoureux de la ville, avec le sentiment d’être chez lui et l’envie d’y « créer quelque chose », il y restera plus de cinquante ans. 

En 1970, il organise son premier défilé et ouvre sa première boutique nommée Jungle Jap. Durant sa première année d’activité, il présente non pas deux mais quatre collections en un an. Il est également l’un des premiers à inventer le concept de prêt-à-porter. Dans les créations de Kenzo, formes déstructurées et couleurs criantes sans être vulgaires se côtoient et font la réputation du créateur. En 1983, il commence à s’intéresser à la mode masculine et ouvre sa première boutique pour hommes quatre ans après, se distinguant notamment grâce à sa collection chaussures qui fait désormais partie des classiques de la mode. À la fin des années 1980, le créateur se lance dans l’univers du parfum, qu’il va explorer avec autant de talent que celui de la haute couture. Après la mort de son compagnon en 1990, Kenzo décide de vendre la marque Kenzo au groupe LVMH, avant son départ définitif en 1999. 

 

Ces dessins, issus des dernières collections issues de son crayon, étaient restés sa propriété jusqu’à sa mort, des suites du covid, le 4 octobre 2020. Le contenu de son appartement parisien, où ils se trouvaient, a été vendu par Artcurial au printemps 2021. Tous ces dessins en proviennent. 

 

Exceptionnel ensemble, dans un remarquable coffret de Julie Nadot. 

 

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