Paris, Librairie des Lettres, 1913.
1 vol. (210 x 290 mm) de 2 ff., 102 pp. et 2 ff., broché.
1 vol. (210 x 290 mm) de 2 ff., 102 pp. et 2 ff., broché.
Édition originale.
Tirage unique à 300 exemplaires (n° 166) sur vergé de hollande.
Tirage unique à 300 exemplaires (n° 166) sur vergé de hollande.
Non seulement peintres des animaux, Colette se plaît à entrer dans leur psychologie. Elle tenait de sa mère Sido l'amour des animaux et de son frère Achille l'amour des papillons ; Sido qui « ne fermait pas la porte avant le retour de la chatte, qui cousait des gants au chiot trop armé pour le ventre de sa mère, qui renonçait au poulailler pour ne pas tuer la poule fermière, et qui s'émerveillait que l'araignée vînt partager on bol de chocolat » (Colette, exposition Bibliothèque Nationale, Paris, 1973).
Si les contes animaliers de Colette, livrés au journal Le Matin, n'atteignaient pas toujours les deux cent vingt lignes réglementaires, ils ne manquaient jamais de charmer ses collaborateurs. Charles Sauerwein, directeur des informations, s'exclamait à propos de l'un d'entre eux : « il est épatant ton conte et tu devrais bien en faire quatre par mois » . Colette fit même d'avantage, puisqu'elle décida d'en regrouper douze afin de parution : le bestiaire de Prrou prenait vie.
Bel exemplaire.
14909