Paris, Seghers, (20 octobre) 1952
1 vol. (160 x 200 mm) de LIX pp., [1] et 1 ff. Broché, couverture illustrée d'une lithographie originale de Cocteau.
Édition originale.
Un des 1 900 exemplaires sur vergé de Hollande Pannekoek (n° 143).
Lithographie originale de Cocteau en couverture.
Envoi signé : « à mon Kiki [Moïse Kisling] avec ma tendresse, Jean »
C'est en se frayant un chemin dans l'antre des Editions de La Sirène dirigées par Blaise Cendrars que Jean Cocteau investira après la première guerre mondiale l'univers des peintres de Montparnasse. C'est là qu'il rencontre Moïse Kisling, qui fera son portrait, en noeud papillon et en guêtres, dans une pose sage avec à ses pieds le chien Kouski. 

« Il y avait très longtemps que je pensais à écrire ce poème ou du moins, pour être plus exact, que ce poème me faisait penser à l’écrire. Voulait être écrit. Un poète n’est que le véhicule de forces qu’il renferme et qu’il ne connaît pas ou qu’il connaît mal. Comme j’avais proposé à Pierre Seghers de publier certains articles de moi, il me dit qu’il préférerait publier de moi un long poème. C’est la première fois, j’imagine, qu’un éditeur demande un poème à un poète. C’est, sans doute, la surprise de cette offre qui a ouvert la porte au Chiffre Sept. Ce poème a cent strophes. Il s’oppose aux poèmes d’orfèvrerie. Il est l’exemple d’une nuit qui veut, coûte que coûte, sortir en plein jour. »
13198

découvrez ces autres ouvrages

Back to Top