Paris, Gallimard, (8 mars) 1991
1 vol. (130 x 205 mm), 250 p., [4] et 2 f. Demi-maroquin marron à bandes, dos lisse, titre doré, date en pied, tête dorée, couvertures et dos conservés, étui (reliure signée de [Loutrel-]Delaporte).
Édition originale. 
Envoi signé
: « Pour Claude et Colette [Gallimard], cette histoire d'amour, et toute ma fidèle affection pour vous deux J.-M.-G. Le Clézio », enrichi d'un petit dessin.
Exemplaire de l'éditeur de Le Clézio, Claude Gallimard, à qui trente ans plus tôt il avait adressé son premier manuscrit pour Le Procès-verbal, publié en 1963.
 Il deviendra son conseiller littéraire à partir de 1967 et un ami proche. 
Après la remise de son prix Nobel, lorsqu'on demanda à Le Clézio s'il voulait dédier ce prix à quelqu'un en particulier, sa réponse fut immédiate : « Oui, j'aimerais dédier ce prix à la mémoire de Claude Gallimard, parce que c'est quelqu'un qui a beaucoup compté dans ma vie. C'est lui qui m'a accueilli quand j'ai publié mon premier roman et qui m'a toujours accompagné, qui m'a donné des conseils. C'était pour moi beaucoup plus qu'un éditeur, un véritable ami ». 
C'est le dernier ouvrage que Le Clézio offre à son ami et à son épouse, Colette : Claude Gallimard, seul fils de Gaston, décède un mois plus tard, en avril 1991. 
Très belle provenance. 
18204

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