Paris, Gallimard, (6 septembre) 1979
1 vol. (200 x 250 mm) de 94 p., [3] et [2] f. Maroquin crème, superpositions d'empreintes géométriques coloriées et à froid au dos lisse et sur les plats, couverture et dos conservés, chemise et étui bordé (reliure signée de D[aniel] H[enri] Mercher, 1984).
Édition originale.
Un des 35 premiers exemplaires sur vergé de Hollande (n° 18).
Le recueil est publié à l'automne, obéissant au rythme des publications biennales de Char aux éditions Gallimard. Sa rédaction a lieu dès l'automne 1978, quelques semaines après son premier infarctus - même si des poèmes avaient été rédigés auparavant :  « Il y a également une correspondance entre le sentiment de la fin d'un monde et la perception de la proximité de la mort qui s'exprime par l'écho d'un battement de coeur (...) : rien n'est écrit sur le ciel assigné, ni dans le livre convoité qui se hâte au rythme des battements de notre coeur, puis se brise alors que notre coeur continue de battre » (Légèreté de la terre, in Dictionnaire Char, p. 236).

Plus encore, les fenêtres et la porte que convoquent Char jettent des ponts entre toutes les parties du recueil, constitué d'éléments écartés d'Aromates chasseurs et plusieurs textes précédemment publiés (Faire du chemin avec..., Picasso sous les vents étésiens, De la Sainte famille au droit à la paresse, Tous partis !...), donnant une formidable unité au recueil, « dans l'amertume du ton lié aux deuils et à la nostalgie de l'âge d'or perdu qui fut à la fois celui des promesses de la jeunesse et de celles de l'action » (Ibid.) 
Belle reliure de Mercher.
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