Manuscrit autographe, sL.n.d. [circa 1954].
Important jeu autographe.
Réunion de trois fragments manuscrits de Céline pour son roman, rédigés au stylo à bille bleu, avec quelques indications au stylo à bille rouge.
Important jeu autographe.
Réunion de trois fragments manuscrits de Céline pour son roman, rédigés au stylo à bille bleu, avec quelques indications au stylo à bille rouge.
Les feuillets, très corrigés, présentent une version primitive du texte, avec d'abondantes variantes, lignes et mots biffés, modifications et reprises :
2) 8 pages sur 8 ff., chiffrées 247 à 252 (2 pages en bis et ter), la première portant le chiffre « 6 », correspondant au chapitre des p. 87-88 ;
3) 10 pages sur 10 ff., chiffrées 257 à 267, la première portant le chiffre « 7 », correspondant aux p. 89-93 ;
4°) 7 pages sur 7 ff., chiffrées 149 à 155, la première portant le chiffre « 8 » en rouge, correspondant aux pages 148 à 153 ;
La numérotation des feuillets par Céline est parfois un peu aléatoire, plusieurs feuillets pouvant porter le même numéro, présentant généralement des versions proches du texte.
Exceptionnel ensemble.
Succès de scandale et éditorial, D'un château l'autre marque le retour de l'écrivain au premier rang des Lettres. Nord et Rigodon viendront compléter cette "trilogie allemande". D'un château l'autre, commencé en 1954, constitue le premier volet ; Céline y raconte sa traversée de l'Allemagne et le séjour à Sigmaringen des personnalités du gouvernement de Vichy et de la Collaboration.
Le manuscrit du roman conservé à la BnF est composite (1270 feuillets réunis en 2 volumes) et se divise en deux parties : les feuillets 1 à 277 correspondent à une copie sur papier carbone du manuscrit définitif ; les feuillets suivants correspondent à une version immédiatement antérieure à l'état définitif du texte. Certains feuillets présentent d'importantes variantes, des ratures et des corrections. Les manuscrits originaux des 277 premiers feuillets - dont une partie se présents ici - et des suivants sont donc dispersés au gré de collections publiques ou privées. Parmi celles que nous avons pu recenser :
15 pp., foliotés 545 à 547 (les pages 546 et 547 sont en bis avec des textes différents), 558 à 563 puis 566 à 569 - correspondent, avec des différences considérables, aux pages 184 à 191 du texte définitif (Laurent Coulet, cat. 57) ;
6 ff., foliotés 948 à 953, avec des ratures et corrections - correspond, aux pages 221-223 de l'édition de la Pléiade (Alde, 2016, n° 17) ;
.7 pp., foliotés 263 à 268 et 3 pp. 1035, 1036 et 1037. (Cornette de Saint-Cyr, 2016, n° 81) ;
6 ff., foliotés 853 à 858 - correspond aux p. 195-197 de l'édition Pléiade (Christie's, Simonson, 2013, n° 457) ;
31 ff., foliotés 1057 à 1086 - correspondent au chapitre 36 du roman (pages 238-248) / (Sotheby's, IV, lot 954) ;
9 ff., foliotés 81 à 89 (collection privée) ; correspond aux pp. 22-24 de l'édition Pléiade ;
52 ff., foliotés 82 à 129, qui correspondent aux pp. 59 - 71 de l'édition Pléiade (Collections Aristophil, 17 juin 2020, lot 394) ;
Les 14 ff. (PBA, Bibliothèque Pierre Bergé, juin 2015, n° 34) appartiennent non pas à d'Un château l'autre comme il était indiqué, mais à Nord.
6 ff., foliotés 948 à 953, avec des ratures et corrections - correspond, aux pages 221-223 de l'édition de la Pléiade (Alde, 2016, n° 17) ;
.7 pp., foliotés 263 à 268 et 3 pp. 1035, 1036 et 1037. (Cornette de Saint-Cyr, 2016, n° 81) ;
6 ff., foliotés 853 à 858 - correspond aux p. 195-197 de l'édition Pléiade (Christie's, Simonson, 2013, n° 457) ;
31 ff., foliotés 1057 à 1086 - correspondent au chapitre 36 du roman (pages 238-248) / (Sotheby's, IV, lot 954) ;
9 ff., foliotés 81 à 89 (collection privée) ; correspond aux pp. 22-24 de l'édition Pléiade ;
52 ff., foliotés 82 à 129, qui correspondent aux pp. 59 - 71 de l'édition Pléiade (Collections Aristophil, 17 juin 2020, lot 394) ;
Les 14 ff. (PBA, Bibliothèque Pierre Bergé, juin 2015, n° 34) appartiennent non pas à d'Un château l'autre comme il était indiqué, mais à Nord.
Le texte manuscrit est assez proche du texte définitif, mais avec plusieurs corrections et variantes, qui révèlent l'approche stylistique de Céline, qui retravaille longuement ses textes : « On voit à quel point le travail s'écarte des visions trop répandues d'un Céline 'parlant' ses romans, ou emporté lui-même par un torrent verbal qu'il ne parviendrait pas à maîtriser » (Henri Godard, D'un château l'autre ; Nord ; Rigodon, Bibliothèque de la Pléiade, 1974, p. 977).
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