Derrière le miroir. Le Nuage en échec
Quatre lithographies de Georges Braque
Quatre lithographies de Georges Braque
Paris, Maeght, Éditions Pierre à Feu, n° 85-86, avril-mai 1956
1 vol. (280 x 380 mm) de 8 f. En feuilles.
1 vol. (280 x 380 mm) de 8 f. En feuilles.
Texte de Jacques Dupin (Le nuage en échec) accompagné de quatre lithographies en couleurs de Georges Braque, dont une superbe double-page.
Ce numéro, l'un des meilleurs consacrés à Braque, comprend également le texte sur l'exposition de peintures et sculptures de Braque à la Galerie Maeght : 13 peintures et 6 sculptures de 1938 à 1956. Une double planche donne également le portrait photographique de l'artiste dans son atelier.
Précieux exemplaire de René Char, comportant un double envoi signé de Georges Braque et de Jacques Dupin :
« Pour René Char, avec mes amitiés, Georges Braque, 1956 "
et
" À René Char, son ami, Jacques Dupin. »
et
" À René Char, son ami, Jacques Dupin. »
EXCEPTIONNELS ENVOI ET PROVENANCE.
L'année 1956 est celle d'une collaboration remarquable entre les deux hommes avec la publication de La bibliothèque est en feu, dans une édition en fac-similé du manuscrit illustré d'une eau-forte de Braque en frontispice. Georges Braque et René Char se sont rencontrés au moment de l'exposition d'art moderne organisée par Yvonne Zervos pour le premier festival d'Avignon en 1947. Quelques mois plus tôt, en mai, Char aura rédigé pour Aimé Maeght le premier texte qu'il consacre à la peinture de Braque :
« Les enfants et les génies savent qu'il n'existe pas de pont, seulement l'eau se laisse traverser », à l'occasion de la première exposition organisée à la galerie. Ce texte sera publié dans le n° 4 de Derrière le miroir, paru pour annoncer cette exposition. Jusqu'à la mort du peintre, leur « conversation souveraine » se poursuit au fil d'une amitié qui s'approfondit, selon la phrase de Braque, « chemin faisant ». Sur ce chemin, a écrit Georges Blin, « les rôles s'inversent, tout aussi naturellement que dans le serrement de deux mains viriles chacune à son tour comprend l'autre ».
« Les enfants et les génies savent qu'il n'existe pas de pont, seulement l'eau se laisse traverser », à l'occasion de la première exposition organisée à la galerie. Ce texte sera publié dans le n° 4 de Derrière le miroir, paru pour annoncer cette exposition. Jusqu'à la mort du peintre, leur « conversation souveraine » se poursuit au fil d'une amitié qui s'approfondit, selon la phrase de Braque, « chemin faisant ». Sur ce chemin, a écrit Georges Blin, « les rôles s'inversent, tout aussi naturellement que dans le serrement de deux mains viriles chacune à son tour comprend l'autre ».
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