Paris, Michel Lévy frères, 1864
1 vol. (120 x 180 mm). Broché, étui-chemise.
1 vol. (120 x 180 mm). Broché, étui-chemise.
Édition originale de la traduction française.
Elle est donnée par Charles Baudelaire.
Elle est donnée par Charles Baudelaire.
L'oeuvre a été publiée en 1848, par l'éditeur Putnam à 750 exemplaires, un an avant la mort de son auteur qui considérait Eurêka comme son chef d'oeuvre absolu ; il s'agirait en outre d'une véritable écriture testamentaire, comme l'indique son avant-propos : " Ce que j'avance ici est vrai ; - donc cela ne peut pas mourir ; ou, si par quelque accident cela se trouve, aujourd'hui, écrasé au point d'en mourir, cela ressuscitera dans la Vie Eternelle. Néanmoins c'est simplement comme Poëme que je désire que cet ouvrage soit jugé, alors que je ne serai plus."
Baudelaire prend connaissance de l'oeuvre au milieu des années 1850, et doit se battre de nombreuses années pour sa publication. Dès 1856, il dit à Sainte-Beuve avoir l'intention d'écrire « à ce sujet à M. de Humboldt pour lui demander son opinion relativement à [ce] petit livre qui lui est dédié ». Il souhaite voir publier rapidement ce « livre philosophique », d'abord chez Poulet-Malassis, puis chez Michel Lévy, et demande, en vain, à l'astronome Jacques Babinet, membre de l'Institut, une préface (lettre du 6 octobre 1863). En novembre 63, il adresse à son éditeur, Michel Lévy, la « note-réclame » suivante : " La librairie de MM. Michel Lévy frères vient de mettre en vente Eureka, par Edgar Poe, traduit par M. Ch. Baudelaire. Les nombreux lecteurs des Histoires extraordinaires et des Aventures d'Arthur Gordon Pym savent avec quelle subtilité le génie d'Edgar Poe se joue dans les matières les plus abstraites, et mêle la plus ardente imagination aux ressources fournies par la science. Dans Eureka, Edgar Poe a voulu enfermer de la manière la plus brève l'histoire de la création et de la destruction de l'Univers. C'était, sinon son livre préféré, au moins un de ceux auxquels il attachait le plus d'importance, ainsi que le témoigne une curieuse lettre de lui, servant de préface, à la présente édition française " (In Correspondance, II, Pléaide, p. 331).
Très bel exemplaire en condition brochée, telle que paru.
Carteret, I, 128 ; Vicaire, VI, 737
28789

