S.l.n.d. [circa 1882]
Carton octogonal (8 x 12,5 cm). Encre noire, grande signature gravée or, enveloppe conservée à l'encre rouge, cachet de cire rouge sur bandelette gravée "Never more" au verso, cachets postaux non lisibles.
Carton octogonal (8 x 12,5 cm). Encre noire, grande signature gravée or, enveloppe conservée à l'encre rouge, cachet de cire rouge sur bandelette gravée "Never more" au verso, cachets postaux non lisibles.
L'écrivain donne instruction au relieur Gayler-Hirou de "mettre aux prêtres mariés qu'il a pour moi des gardes en soie, - de la couleur de la reliure. Compliments".
Gayler-Hirou était le relieur habituel de Barbey d'Aurevilly ; ce dernier faisait relier à son goût divers exemplaires de ses oeuvres qu'il offrait ensuite à ses amis. L'édition originale de "Un prêtre marié" date de 1865 et l'exemplaire de Barbey d'Aurevilly fut bien relié par Hirou.
On sait que Barbey d'Aurevilly faisait relier, selon son goût, des exemplaires de ses livres pour en faire présent à ses familiers. Une mention de cet exemplairefigure dans une lettre adressée à Madame de Bouglon, datée du 15 février 1882 : " (...) je lui répondrai quand j'enverrai mon Prêtre marié (relié à ma fantaisie) à sa femme. On y travaille chez le relieur..." -- en l'occurence Gayler-Hirou, son relieur habituel, lequel exerça durant la seconde moitié du XIXe siècle au 29 rue de Condé à Paris. Il était également le relieur habituel de Julia Daudet : elle y a commandé de nombreuses reliures peintes à l'encre sur vélin, dont Hirou était le grand spécialiste.
L'exemplaire du Prêtre marié contient d'ailleurs en tête une grande dédicacé calligraphiée par Hirou pour Georges Landry, auquel Barbey offrit l'exemplaire, imprimé sur vergé de Hollande, dans un maroquin rouge aux tranches dorées ornées d'un semis d'étoiles. Il passe longtemps plus tard dans la collection de Bernard Loliée (vente, 2018, n° 13).
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